Entre 200 et 300 migrants originaires pour beaucoup d’Afrique subsaharienne ou d’Afghanistan, soutenus par le “Collectif réquisitions”, occupaient jeudi après-midi le gymnase Japy à Paris (11e arrondissement). Ils réclament une mise à l’abri et des hébergements. Ce gymnase appartient à la Mairie de Paris qui affirme être à la recherche de solutions.
“Si on fait ce genre d’action, c’est qu’on n’a plus le choix, on espère que les autorités vont prendre la mesure de la situation“, assure Kerill Theurillat, responsable d’Utopia56.
“On exige une mise à l’abri pour toutes ces personnes, ces familles et ces mineurs qui dorment à la rue, car notre réseau d’hébergeurs solidaires ne peut plus assumer cet hébergement“, explique Maël de Marcellus, autre responsable parisien de l’association Utopia56, membre du collectif.
“Le problème risque de s’aggraver avec la fin de la trêve hivernale et la reprise des flux migratoires à l’été. Nous souhaitons mettre en œuvre des solutions pérennes avec l’Etat, dont c’est la responsabilité“, souligne Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge de l’accueil des réfugiés et de l’hébergement d’urgence.
